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dimanche 27 mars 2011

Tapis Volant #24 : À la découverte de Rouen... Les Armadas

Tous les quatre à cinq ans, les quais de Seine se parent de voilures et de petites boutiques sous tentes. Des marins défilent au sein de la capitale normande dans une ambiance festive. Bienvenue à l'Armada !

En 1986, une course transatlantique est organisée entre Rouen et New-York afin de célébrer le centième anniversaire de la traversée de la Statue de la Liberté, et de nombreux grands voiliers y participent. Une idée germe alors dans les têtes du maire Jean Lecanuet et de Patrick Herr : organiser un rassemblement de navires à voiles sur les quais de Seine, ici à Rouen. La date est toute trouvée, ce sera aux alentours du 14 juillet 1989, pour fêter le bicentenaire de la Révolution. Pas moins de 25 navires répondent présent pour ces « Voiles de la Liberté », dix jours de fêtes inédites. La manifestation est un tel succès que l'on décide de renouveler l'expérience régulièrement. Du 3 au 7 juillet 1994, on retrouve sur les quais de Rouen aussi bien des navires à voiles que des vaisseaux de guerre. Au nombre de 37, ces bâtiments viennent fêter le cinquantenaire du Débarquement lors de l'Armada de la Liberté.

Et le public est aussi présent, plus de 6 millions de visiteurs arpentent les quais durant ces quelques jours. En 1999, Rouen fête l'Armada du Siècle, regroupant une trentaine de navires venus de tous horizons. La Poste éditera pour l'occasion une série de timbres en l'honneur de la manifestation rouennaise. Deux autres éditions ont ensuite lieu en 2003 et 2008, avec toujours de nombreux navires, se clôturant par la Parade de la Seine, la descente du fleuve par les navires participants. La prochaine édition aura lieue en 2013. Celle-ci devait se tenir en 2014 pour fêter le 25ème anniversaire de l'Armada, mais les élus locaux ont demandé d'avancer la manifestation prétextant un calendrier électoral trop chargé... L'Armada 2013 sera la première a avoir lieu au mois de juin, en pleine période scolaire.


« Ce sont les voiliers qui ont découvert le monde, et ils charrient dans leur sillage bien des légendes. »O. de Kersauson.

samedi 12 mars 2011

Tapis Volant #24 : À la découverte du Havre... Sainte-Adresse, le Nice havrais

Collée à la plage du Havre, enclavée entre la mer et la ville, Sainte-Adresse est depuis 1905 la cité balnéaire chic de l'agglomération. Son histoire n'est pourtant pas récente.

Durant longtemps, la petite commune de bord de côte fut connue sous le nom étrange de Saint-Denis-Chef-de-Caux. Cité prospère du XIVe siècle, elle possédait une église connue comme lieu de pèlerinage. En effet, l'édifice accueillait en son sein une relique, une tête en or massif dont on suppose qu'elle renfermait le crâne de Saint Denis. Depuis le Moyen Âge, cette petite ville était le lieu de résidence de nombreux pêcheurs, trouvant refuge derrière le cap de la Hève. Un événement extraordinaire survint en 1370. Un gigantesque raz-de-marée fit littéralement s'effondrer une partie de la ville dans la mer. Le cap de la Hève perdit la moitié de sa superficie. Il semblerait, d'après les spécialistes, que cette catastrophe soit due à un tremblement de terre sous marin entre les côtes françaises et britanniques.

En 1415, Henri V d'Angleterre débarque sur les côtes normandes durant la guerre de Cent Ans à Sainte-Adresse. La commune continuera à vivre paisiblement de ses activités de pêches jusqu'à la fin du XIXe siècle. En 1905, un homme d'affaire parisien, Georges Dufayel, y fait sortir de terre une station balnéaire. Construite par l'architecte havrais Ernest Daniel, elle s'articule autour de l'avenue des Régates, sur le front de mer, rappelant la Promenade des Anglais. Le Nice havrais était né. De nombreuses célébrités contribuèrent à la renommée de la ville, dont Claude Monet et Sarah Bernhardt. Entre 1914 et 1918, Sainte-Adresse fut la capitale administrative du Royaume de Belgique, le gouvernement prenant ses quartiers dans l'immeuble Dufayel. La ville fut épargnée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale.


« La fenêtre, en province, remplace le théâtre et les promenades. »G.Flaubert.

mercredi 9 mars 2011

Tapis Volant #24 : Paye ta bande-passante !


Un podcast se fait par passion. Cependant, si les poditeurs ne sont pas au rendez-vous, celle-ci peut vite quitter le navire. La diffusion est donc le nerf de la guerre, en voici les clefs.


Épisodes en stock

La diffusion d'un podcast passe par la case stockage. En effet, pour qu'une émission soit écoutée, il faut que celle-ci soit téléchargée, donc hébergée. Et c'est souvent là que le bas blesse. Un podcast de qualité moyenne prend à peu près 25 Mo, et il est rare de trouver des solutions gratuites pour un petit podcast qui débute. Bien sûr, vous pouvez héberger votre podcast sur votre propre serveur, mais ce n'est pas à la portée de tout le monde. Vous pouvez aussi payer un hébergement chez OVH ou autre. Pour ceux qui cherchent une solution de départ gratuite, vous pouvez vous tourner sur une solution type Dropbox, en mettant l'épisode dans votre dossier public, extensible jusqu'à 8 Go avec les parrainages.

Brûleur d'alimentation

Il convient ensuite de créer un canal de diffusion primaire. Celui-ci peut être en liaison avec un blog. En effet, on associe souvent à un épisode le billet qui le décrit, qui reprend le nom des invités et les sujets par exemple. Il est important de séparer les articles relatifs au podcast du reste, afin d'avoir un flux RSS distinct. Pour assurer la vectorisation de votre émission depuis l'espace de stockage jusqu'à la plate-forme de diffusion, il est important se créer un compte Feedburner, qui reprendra le billet du blog et les liens importants.

Ouvrez les robinets

Enfin, il ne vous plus qu'à élargir la diffusion aux lieux de passage des potentiels poditeurs. Sur votre blog, mettez en évidence un lien vers votre Feedburner, les utilisateurs d'agrégateur de contenus tels que Google Reader et Miro apprécieront. Communiquez sur la sortie de votre épisode via Twitter et Facebook. Et surtout, inscrivez votre podcast sur iTunes, la plate-forme incontournable en terme de diffusion. Voir aussi l'excellent tutoriel de Patrick Beja sur le portail NoWatch.net.


« Chaque étincelle est à elle seule tout l'incendie ; elle le porte, l'augmente, le diffuse. »J.Marcel.

dimanche 6 mars 2011

Tapis Volant #24 : Le Géocaching

Votre copine a décidé de vous faire passer le week-end à la campagne. Quel malheur pour le geek que vous êtes... Souriez ! C'est l'occasion de prendre votre GPS et faire du geocaching...

Vous connaissez sûrement le principe de la chasse au trésor. Une personne cache un objet quelque part, rédige une énigme qu'il diffuse auprès de chercheurs. Le premier qui trouve remporte le contenu de la cachette. Certaines sont célèbres, comme la chasse de la « Chouette d'Or » de Max Valentin, lancée en 1993, basée autour de 11 énigmes, et qui a ce jour, n'ont pas encore été toutes résolues. Le geocaching est une variante moderne de la chasse aux trésor. Le cacheur donne les coordonnées GPS du lieu où se trouve la cache, dans le cas le plus simple, ou de l'endroit où débute les énigmes permettant d'aboutir à la découverte d'un trésor. La « geocache » est en pratique une boite en plastique de taille variable dans laquelle on peut trouver de petits objets, qui symbolisent le trésor, et un petit carnet, appelé logbook, sur lequel les trouveurs inscrivent la date de leur découverte ainsi qu'une appréciation.


On trouve également une feuille expliquant les règles du jeu aux promeneurs trouveraient la geocache par hasard. Chaque participant découvrant la cache peut prendre un des trésors se trouvant à l'intérieur, du moment qu'un autre objet est mis à sa place. Depuis 2000, un site communautaire répertorie les coordonnées des différentes caches. Avec l'explosion de la vente de smartphones ces dernières années, de nombreuses applications ont fait leur apparition sur les différentes plate-formes. Sur Android, par exemple, l'appli « c:geo », disponible gratuitement sur le market, permet de vous indiquer les caches les plus proches, les énigmes et photos associées, et vous permet d'annoncer les geocaches trouvées sur les différents réseaux sociaux. Une façon geek de faire du tourisme. www.geocaching.com


« Là où est votre trésor, là aussi sera votre coeur. » Saint Matthieu.

jeudi 3 mars 2011

Le compte Twitter de Mars


@hdlabpodcast HD Lab est le nouveau podcast de Cédric et Julien, les animateurs de Geek Inc. Avec leurs conseils avisés, vous serez à même de transformer votre vieille machine en mediacenter de compétition, lecteur Blu Ray inclus !